MON PARCOURS                     


Petite fille de militaire et de résistant, je suis née en 1961, année de création de la PAC et de la Charte sociale européenne, année aussi de la construction du Mur de Berlin. Je suis une fille des années 60 avec une enfance typique de ces années-là : une éducation stricte ; une scolarité sereine…


Mes meilleurs souvenirs sont déjà politiques : l’immense stature du Général de Gaulle et l’idéal des Pères de l’Europe. A dix ans, j’abordais les chauffeurs de bus : « Moi, je vote Pompidou ! ». Trois ans plus tard, en 1974, mon choix est déjà évident : « Giscard à la Barre ». Sportifs aussi, au Racing Club de France, le club « familial » : j’y fais de la natation et de l’athlétisme jusqu’à devenir championne de Paris du 60 mètres ; mes enfants y pratiqueront intensivement le judo et d’escrime ; quant à leur grand-père, il a été, au lendemain de la guerre, quinze ans ouvreur de l’équipe de rugby.

 

Dès mon entrée à l’université, en droit à Assas, je ressens le besoin de m’impliquer pour essayer de modifier la représentation étudiante - nous sommes dans les grandes heures de l’extrême-droite - et je crée le Groupe Libéral d’Assas destiné aux étudiants partisans d’une « démocratie apaisée ». Le GLA  était une passerelle vers les adhérents directs de l’UDF dans la préparation de la campagne présidentielle de 1981.


A trente ans de distance, je reste toujours meurtrie par cette défaite.

 

Entre 1983 et 1986, j’ai travaillé avec Maître Olivier Patou, adjoint au nouveau maire de Neuilly-sur-Seine, Nicolas Sarkozy, pour faire vivre localement les valeurs humanistes et européennes de la grande famille centriste. Puis ma vie professionnelle, mon mariage et la naissance de mes enfants, et enfin une expatriation à Londres m’éloigneront de la politique active jusqu'en 2002.

  

Mes enfants sont ma plus belle réussite. Charles-Edouard, né en 1986, est en train de devenir avocat et a décidé d’exercer à l’étranger. Membre éminent de mon équipe de campagne il y a cinq ans, il a aujourd’hui à écrire sa propre histoire politique. Il est brillant et la maman que je suis, croit en son étoile. Tatiana, née l’année suivante, a survolé une scolarité d’excellence. Intellectuelle, artiste, sportive, spécialiste d’Hemingway elle termine des études de littérature anglo-américaine. Elle est mon premier lecteur, celle qui sait trouver les mots justes pour tempérer mes doutes et mes colères. Cosmopolites, européens nés, en phase avec leur époque, ils sont mon rempart contre les agressions de la vie. Sans eux, rien ne m’est possible.

  

Publiciste, spécialiste de la construction européenne et de ses enjeux, je suis à cinquante ans toujours en « formation permanente », à la recherche d’un peu de temps pour terminer la thèse de doctorat commencée en 2006 sur la déconstruction des concepts juridiques et politiques classiques de la théorie de l’Etat  dans le cadre de l’Union européenne.


Ma vie professionnelle au service de l’entreprise sert de colonne vertébrale à mon engagement politique. Aujourd’hui au sein d’un cabinet d’avocat, comme hier jeune collaboratrice chez Cofiroute, je cherche encore et toujours à remettre en cause jusqu’aux principes mêmes pour éviter à la pensée et à l’action de trop se scléroser, de sombrer dans sa propre caricature. J’ai appris de mon premier patron Pierre Chatenet, ancien ministre du Général de Gaulle, à écrire ma propre histoire, à ne négocier qu’en dernier ressort, à ne rien lâcher. C’est avec ces fondamentaux, que j’entre en 2007 officiellement en politique, la militante se mue en compétiteur.

 

2002-2012 : DIX ANS D’AGONIE POLITIQUE AU CENTRE

 

Comme pour une majorité de Français, le 21 avril 2002 a été un choc. La réélection de Jacques Chirac, créait les conditions pour réaliser le vœu du Président Giscard d’Estaing dans « 2 Français sur 3 » : unir les bonnes volontés et les talents afin de répondre aux défis de la mondialisation et réformer enfin la France. Il n’en fut rien : la gauche s’est enfermée dans un sectarisme obsolète, le président de la République dans l’inaction, et à droite la naissance de l’UMP a signé la mort de ma famille politique.


Je ne croyais pas à la réponse UMP pour assurer à la France son entrée dans le monde du XXIe siècle. J’y lisais une machine de guerre électorale au service d’ambitions personnelles plus fortes que la vision politique. J’ai vécu comme un déchirement la défection opportuniste de nombreux élus UDF. Il m’apparut évident que je devais entrer au cœur du débat public. De retour de Londres, je rejoignis la fédération de Paris de l’UDF, et co-animait pendant plusieurs années les commissions Europe et Economie.


Consciente de l’insuffisance des mouvements politiques traditionnels pour traiter des nombreuses questions dépassant les clivages partisans, je créais en 2005 deux think-tanks « Initiative Europe » et « Attractivité Grand Paris ».


Deux ans après le rejet du traité constitutionnel européen et dans un contexte économique difficile, j’estimais que les deux enjeux fondamentaux du prochain quinquennat seraient la relance de la construction communautaire et la réduction de la dette publique. Ces considérations ainsi que la fidélité à mon parti de toujours ne m’empêchèrent pas de m’enthousiasmer pour le renouveau que semblait incarner Nicolas Sarkozy.


Je participai donc à la belle campagne de François Bayrou, et comme ancien membre de la communauté française du Royaume-Uni, co-organisais un meeting de campagne au King’s College de Londres lors duquel je rencontrai pour la première fois Hervé Morin qui représentait François Bayrou. La douche froide au soir du premier tour, je ne l’ai pas anticipée. Je voyais en Bayrou, un gardien du temple, un passeur de témoin. J’acceptais son leadership tant qu’il gardait la ligne. Aussi, comme aujourd’hui, j’ai voté pour Nicolas Sarkozy au second tour et à mon niveau, de l’intérieur, me suis opposée à la création du MoDem. Désignée candidate de l’UDF dans la 15e circonscription de Paris d’alors (16e nord) face à Bernard Debré, j’ai passé la campagne à expliquer que le destin d’un homme ne devait pas nuire à l’histoire des siens. J’obtins 7,21% des suffrages, positionnant l’UDF comme la deuxième force politique de l’arrondissement.


J’attendais de « mes » élus, face à cette nouvelle trahison, une révolte qui n’a pas eu lieu comme je l’espérais. Je demandais le départ de Bayrou pour qu’il accomplisse avec le Mouvement Démocrate qu’il créait, son destin, et que « nous » gardions les rênes de l’UDF, que l’UDF ne soit pas sacrifiée sur l’autel de l’ambition d’un homme. Lors de l’avènement du Modem à Villepinte, j’étais l’une des 35 isolés dans la salle à m’opposer à main levée. D’isolés nous allions devenir persona non grata.


Lors des élections municipales de 2008, je constituais une liste indépendante de centre-droit : « Pour l’avenir du 16e ». C’est à ce moment là que le maire d’arrondissement Pierre-Christian Taittinger et Bernard Debré, député de la 15ème circonscription me proposèrent de rejoindre la liste « majorité présidentielle »  menée par Claude Goasguen. Au nom de l’union, j’acceptais la dixième position sous l’étiquette : « candidate UDF aux élections législatives 2007 ».


Depuis avril 2008, élue au Conseil de Paris, Vice-président de la Commission Développement économique pour Paris, je défends les intérêts du 16e arrondissement et impose une méthode efficace d’opposition stricte et respectée par l’exécutif de Bertrand Delanoë. Mon action a été décisive sur le dossier de la piscine Molitor, sur le maintien de Roland Garros à Paris dans des conditions dignes d’un tournoi du grand chelem. Sur tous les dossiers relatifs à la croissance, à l’attractivité économique de Paris, j’exerce une pression continue auprès du Maire de Paris pour que notre capitale ne décroche pas du top 5 des villes-monde.


Je suis aujourd’hui secrétaire nationale du Nouveau Centre en charge du Grand Paris et présidente du Nouveau Centre 16e. Depuis le 7 avril 2012, je préside également avec l’économiste Christian Saint-Etienne aux destinées d’un micro parti « RENOUVEAU POUR PARIS ». Notre ambition est d’être présents dans tous les arrondissements parisiens, et dans les communes du Grand Paris lors des élections municipales de 2014, avec pour objectif : reconquérir PARIS.

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